Bonsoir Claire .
Edifice religieux rare, la lanterne des morts est inscrite à l'inventaire des monuments historiques.
Ce curieux édifice mieux connu sous l'appellation "le monument" est une tour cylindrique en maçonnerie d'un diamètre de 1m60, de 4m de hauteur, coiffée d'une calotte avec une croix en fer forgé aux signes franc-maçonniques. Son architecture dépouillée, sa forme et la courbe de son dôme ont permis de situer sa construction dans la première partie du XVIIème siècle et il faut aller jusqu'en Limousin pour trouver sa réplique.
Ce monument avait pour but d'honorer les morts et indiquait qu'on était en période de contagion, il limitait ainsi l'extension d'une épidémie.
. À la base de la coupole, quatre ouvertures (lumignons) sont destinées à contenir des lumières orientées en fonction des points cardinaux. À mi-hauteur, une niche en plan inclinée peut recevoir un livre de prière. Son architecture dépouillée, sa forme et la courbe de son dôme ont permis de situer sa construction dans la première partie du XVIIe siècle et il faut aller jusqu’en Limousin pour en retrouver la réplique. Sa présence sur ce site trouve son origine dans le rite important du culte des morts qui consistait à entretenir des lumières sur les sépultures. Les premiers chrétiens, comme les païens, mettaient des lampes sur les tombeaux (nous allumons encore des cierges autour des morts) ; des porte cierges et même des lanternes étaient disposées sur les tombes du Moyen Âge et la lanterne des morts était un fanal brûlant en l’honneur de tous ceux qui y reposent et éclairant les veillées que l’on venait faire par dévotion. Dans la pensée des gens superstitieux, la lumière chassait les mauvais esprits, mais la pensée de l’église semble d’avoir été d’attirer l’attention des fidèles et de leur suggérer de prier pour les morts ; c’est pour cette raison que la croix s’élevait au-dessus de l’enclos du cimetière et que, quand la nuit rendait invisible, le fanal s’allumait