http://www.gauchemip.org/spip.php?article1309
Il est 23 heures, en ce 11 juin 1957, quand les parachutistes viennent frapper à la porte de Maurice Audin, au premier étage d'un HLM de la rue Flaubert à Alger. Assistant de mathématiques à l'université, le jeune homme de 25 ans est soupçonné par les militaires d'héberger des membres de la cellule armée du Parti communiste algérien. La «bataille d'Alger» bat son plein. Depuis six mois, le général Massu dispose des pleins pouvoirs civils et militaires sur la ville.
On a tué Audin». «On l'a tué au couteau pour faire croire que c'était les Arabes qui l'avaient tué», précise-t-il, assumant au passage avoir ordonné sa mort.Voici ce qu'a dit Pierre Vidal Naquet .