copains d'avant et maintenant
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


Lieu de convivialité entre membres de la communauté virtuelle
 
AccueilPortailDernières imagesS'enregistrerConnexion
Qui est en ligne ?
Il y a en tout 12 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 12 Invités

Aucun

Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 123 le Ven Aoû 23 2019, 17:46
Le deal à ne pas rater :
Google Pixel 7 5G – Smartphone 6,3″ OLED FHD+ 8 Go + 128 Go
316 €
Voir le deal

 

 COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ?

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité




COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ? Empty
MessageSujet: COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ?   COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ? Icon_minitimeLun Avr 02 2018, 15:01

Travailler à horaires décalés, ça demande beaucoup d'adaptation. 

À quelle heure manger ?

Comment gérer son rythme de sommeil ? 

Sa vie perso ? 

Pour certaines, c’est une tannée. 

Mais d’autres ne renonceraient pour rien au monde à cette vie à contre-courant. 

Le travail à horaires décalés, c’est quoi ?

Il s’agit de tout travail entre 21 h et 6 h. 

On est considéré comme travailleur de nuit quand on effectue trois heures dans 

ces tranches horaires au moins deux fois par semaine.

Un repos de 11 h doit être pris à l’issue du travail. 

C’est-à-dire qu’un salarié qui termine son service à 2 h ne peut pas retravailler avant 13 h.

La mise en place du travail de nuit est déterminée par la convention collective

La majoration salariale n’est pas obligatoire et dépend des accords conclus dans chaque entreprise.

Les avantages du travail en horaires décalés 

Témoignages


Noémie, 31 ans

Travailler en horaires décalés m'a permis d'avoir plus de responsabilités – 

Je suis concierge dans un grand hôtel. Je travaille de 22 h à 6 h du matin : lorsque je suis au boulot, mes chefs dorment.

Mes missions : répondre aux demandes – parfois bizarres – des clients, gérer le personnel d’accueil de l’établissement et 

faire le lien entre les équipes de nuit et de jour. 

Si un client exige un souper à 4 h du matin, c’est moi qui manage les troupes.

À 31 ans, je n’aurais jamais eu autant de responsabilités si je n’avais pas choisi de travailler en horaires décalés.

 J’ai affaire à une clientèle très exigeante et parfois capricieuse, mais c’est excitant.

Au départ, j’étais déstabilisée d’avoir autant de pouvoir et puis j’ai pris confiance en moi.

 Aujourd’hui, je n’échangerais ma place pour rien au monde. J’apprends deux fois plus vite que si je travaillais de jour.

Et avec cette expérience, je suis sûre d’avoir de bonnes opportunités d’ici un ou deux ans.




Emmanuelle, 23 ans

Ce que j'aime dans mon travail, c'est de ne pas faire comme tout le monde – 

Je travaille de 14 h à minuit. Métro-boulot-dodo sur le mode 9 h-17 h, ce n’est pas mon truc. 

Ce que j’aime dans mon travail, c’est de ne pas faire comme tout le monde.

La galerie d’art dans laquelle je travaille est ouverte jusqu’à minuit.

 Je n’ai jamais été du matin donc bosser en décalé me va très bien. Y compris les jours fériés...

Je profite mieux de la ville : les transports en commun sont praticables,

 les salles de sport et les piscines sont désertes, je ne fais pas la queue aux caisses, pour moi c’est le rêve !




Johanna, 33 ans

Partager cette "vie inversée" nous a soudés avec mes collègues – 

Martin, Carole, Isabelle, Pierre, Jules... 

Je ne peux pas nommer tous mes collègues infirmiers mais ils sont géniaux !

 Trois ans que l’on bosse dans le même hôpital.

Les horaires décalés, on ne connaît que ça.

Mon rythme : 19 h-7 h entre 10 et 14 jours par mois.




C’est une seconde famille. Je ne suis pas près de changer de boulot.

C’est dur physiquement et moralement. Mais être entourée de gens sympas, ça change tout. 

J’y vais avec le sourire parce que je sais que je vais les retrouver.

Partager cette vie « inversée » nous a soudés.

 On est complices, Carole comprend quand un de nos proches nous prend la tête parce que l’on ne peut pas assister à son anniversaire.

On peut compter les uns sur les autres.

 C’est une seconde famille. Je ne suis pas près de changer de boulot.



Les difficultés du travail en horaires décalés

Lydia, 24 ans 

Les moments avec mes proches sont devenus rares – 

Depuis que je bosse comme hôtesse, je sors de moins en moins. 

Je commence à 17 h et je termine de façon aléatoire. 

J’ai des missions ponctuelles : tenir le vestiaire à un cocktail, servir à un gala, accueillir des invités dans des réunions professionnelles.

 C’est varié et j’aime ça, en revanche les moments libres qui collent avec ceux de mes proches sont devenus rares.

« Un verre ce soir vers 20 h au Napoléon ? » Cinquième fois que je refuse l’invitation de Marguerite. 

Cette fois, c’est sûr, elle va me blacklister. Et ce ne serait pas la première.

Pour me rattraper, pendant mes congés, je multiplie les soirées, j’invite tout le monde.

 Mais voilà, pas facile de suivre quand on ne connaît pas la moitié des histoires, surtout que je dois aussi me reposer.

Parfois je me sens isolée et ce n’est pas facile d’avoir un amoureux.

 Évidemment je peux compter sur Audrey et Manon, mes meilleures amies hyper fidèles.

Même si elles reconnaissent que ce n’est pas simple de rester complices en se voyant aussi peu. 

Il ne faudrait pas que cela dure trop longtemps. Je suis à la recherche d’un job de jour.




Charlène, 26 ans

Manger quand on travaille à horaires décalés, la plaie – 

Depuis que je bosse comme serveuse, impossible pour moi d’avoir un rythme alimentaire sain.

 Je prends mon service à 18 h, je termine vers 1 h du matin. 

Je me lève tard, du coup je déjeune en début d’après-midi.

Je dîne avant de partir et, pendant le service, mes patrons me poussent à grignoter car ils savent que le boulot est physique.

Bref, en quelques mois j’ai pris cinq kilos.

 Je ne suis pas une sportive dans l’âme donc, à moins de convaincre mon boss de remplacer les chips et les cacahuètes 

par des bâtonnets de carottes, je ferais mieux de changer de travail.



Fanny, 35 ans 

J'ai dû réorganiser ma vie –

Quand j’ai décroché mon poste de responsable de communication d’une salle de spectacles, 

je n’avais pas envisagé ce petit détail : les représentations sont toutes le soir.

Résultat, c’est sur ces tranches horaires que je dois être présente pour en assurer la promotion :

 je travaille une bonne dizaine de soirées par mois et donc je rentre souvent chez moi entre 22 h et 2 h du matin.

J’ai dû réorganiser ma vie. Je fais garder mes enfants par une nourrice de 17 h à 19 h, heure à laquelle Hughes, mon mari, rentre du travail. 

Et le matin, quand je dors, ce sont mes parents et ceux d’Hughes qui emmènent les enfants à l’école.

Grâce à eux, nous avons même un samedi après-midi à nous de temps en temps. 

Mais je reconnais que ce rythme est très dur pour la famille. 

J’ai l’impression de passer à côté de mes enfants et de faire peser trop de responsabilités sur mon mari.

Avec le recul, et même si j’adore mon travail, je ne pense pas que je referais les mêmes choix.

 Ce qui est sûr, c’est que je n’envisage pas de rester sur ce rythme décalé toute ma vie.

Encore deux ans et après je changerai de cible, en m’occupant de la communication d’une entreprise par exemple... 

Ce sera moins palpitant mais en horaires classiques et je pourrai retrouver une vie équilibrée.





Adèle, 29 ans

Ce rythme est très dur pour la famille.

J’ai de plus en plus de mal à supporter cette vie – 

Depuis un an je suis agent d’entretien. Je bosse de 3 h à 10 h du matin.

 C’est un métier physique. Je n’ai toujours pas réussi à trouver un rythme.

 Quand je me lève, je suis fatiguée. Quand je me couche, je n’ai pas envie de fermer l’oeil.

Depuis peu je prends des somnifères, mais même si j’arrive à m’endormir, je ne me sens jamais vraiment reposée.

L’été c’est pire, se coucher quand il y a encore un grand soleil dehors, 

c’est quasi impossible, du coup je fais des siestes un peu n’importe quand, dès que je sens la fatigue venir.

J’ai de plus en plus de mal à supporter cette vie. 

Mais voilà, financièrement, je n’ai pas le choix, tant que je n’ai pas trouvé un autre boulot, je suis condamnée à rester là où je suis.




Adeline, 30 ans

Mes horaires décalés ont fragilisé mon couple – 

Des disputes à répétition, voilà ma vie avec Benoît. 

« Tu peux rentrer plus tôt ?

 T’es obligée de faire la sieste maintenant ? 

Tu travailles encore dimanche ? 

Il abuse ton patron ! » 

Marre de devoir constamment justifier mes horaires !

Je travaille de 15 h 30 à 23 h 30. Ce que j’attendais de lui, c’était du soutien, pas de me sentir coupable. 

Secrétaire de rédaction dans un quotidien, je corrige l’orthographe, les titres et la mise en page.

Travail qui ne peut se faire que quand les journalistes ont rendu leurs papiers. 

C’est un boulot stressant, j’ai des impératifs de délai, et je ne supportais plus de me taper des contrariétés en rentrant chez moi.

J’ai dit stop à Benoît. Je n’avais pas envie de choisir entre lui et ma carrière mais il m’y a poussée.

Avec le recul, je ne regrette pas.

 Je l’aimais, mais après cinq ans d’études et plusieurs années à me battre pour décrocher le poste qui

 me correspond vraiment, je ne vais pas abandonner.




COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ? Girlbo10


Travailler à horaires décalés : comment ne pas y laisser sa santé ?

Le point essentiel, c’est le sommeil. Dormir au moins sept heures d’affilée et y ajouter une sieste d’une ou deux heures si besoin.

Pour favoriser l’endormissement, il faut éviter de s’exposer à la lumière en sortant du travail et privilégier une lumière tamisée.

Prendre aussi un repas léger avant d’aller au lit ainsi qu’une douche froide.

Travailler à horaires décalés quand on a des enfants

Comme il est difficile de trouver des modes de garde adaptés, des initiatives sont prises dans différentes villes.

Le site nounoudecalee.com met en lien des parents salariés en horaires décalés et des professionnels de la petite enfance.

La recherche permet de définir ses critères : tôt le matin, tard le soir ou la nuit.

Le réseau Gepetto a mis en place des crèches solidaires, optimomes.org.

Enfin, certaines entreprises octroient des allocations aux parents travaillant en horaires décalés.


Avec la complicité de : Anne-Sophie Warmont
Revenir en haut Aller en bas
 
COMMENT ON GÈRE QUAND ON TRAVAILLE À HORAIRES DÉCALÉS ?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Pourquoi je travaille?
» jusqu'à quand?
» Quand je commence à lire les journeaux le matin au reveil ,ça m'énerve
» où et quand
» Quoi ? Où ? Quand ?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
copains d'avant et maintenant :: ACTUALITÉS-
Sauter vers: