Le catalan, qui est issu du latin, est une langue romane au même titre que l’espagnol, l’italien, le français ou le portugais.
son usage ait été interdit en public sous Franco, ce dialecte a continué d’être parlé en Espagne. En 1978, il est redevenu langue officielle en Catalogne, aux îles Baléares et dans la Communauté valencienne (sous le nom de valencien).
En France, le Conseil général des Pyrénées-Orientales s’est engagé à oeuvrer à la promotion, au développement et à la diffusion de la langue et la culture catalanes par le biais d’une "Charte en faveur du Catalan", en décembre 2007. Ce département possède d’ailleurs des panneaux de signalisation routière bilingues sur toutes les routes départementales.
PATOIS : ce mot apparu vers 1885 est un dérivé de « patte », et a reçu le suffixe que l’on trouvait à l’époque dans « François », qui désignait le Français et qui se prononçait [françoué]. Puis « François » [françoué] est devenu « Français » et « patois » [patoué] est devenu « patois » [patoua]. On a choisi le mot « patte » car il exprimait à l’époque la grossièreté supposée des gens qui parlaient ce langage.
C’est un système linguistique essentiellement oral fonctionnant en un point déterminé ou dans une aire réduite généralement rurale et perçu par ses utilisateurs comme différent de la langue officielle et inférieur à elle. C’est un parler propre à une aire limitée à l’intérieur d’un dialecte.
C’est un mot péjoratif à son origine et qui est resté péjoratif, mais à un autre degré. C’est cependant un terme très pratique, et qui n’a pas de synonyme parfait. Si l’on ne veut pas utiliser le terme « patois », on peut utiliser le « parler », mais c’est un terme trop large. On pourrait utiliser le terme « vernaculaire », qui désigne bien le patois, mais qui est trop savant, trop compliqué pour être utilisé couramment.
Ce mot souffre donc de deux défauts : il a une étymologie dépréciative, et de plus parler un patois a longtemps été brimé, déprécié, voire même puni, et tout le monde a fini par croire que parler un patois était mauvais, même si tout cela n’était que des inepties. C’est pourquoi certains ne veulent jamais entendre ce mot pour désigner leur « parler ».
DIALECTE : on peut le situer entre le parler localisé d’un village et la langue propre à l’Etat. D’ailleurs, à l’origine, beaucoup de langues nationales étaient des dialectes.
C’est un ensemble de parlers qui rapprochent un certain nombre de traits linguistiques et dont le regroupement donne l’impression de parlers distincts par rapport aux parler voisins. Par exemple dans l’occitan on retrouve six familles dialectales, ou encore dans la langue d’Oïl une vingtaine de dialectes, etc.
C’est en quelque sorte la variété régionale d’une langue, un sous-ensemble d’une langue.
Il se différencie de la langue dont il n’a pas le statut culturel et social,e t du patois, car il correspond à un groupement de parlers locaux, et sa désignation ne comporte pas de nuance péjorative.
On entend parfois aussi le mot dialecte au sens de patois d’une grande ville.