Historique de la Bravade de ST Tropez
En l’an 68 après Jésus-Christ, le Chevalier TORPES, natif de Pise, Intendant de l’Empereur Néron, se convertit au christianisme. Ayant refusé de renier sa nouvelle foi, Néron, furieux, ordonna de le décapiter. Sa tête, après avoir été précipitée dans l’Arno, fut recueillie par des mains pieuses ; elle est aujourd’hui à Pise. Son corps, placé entre un coq et un chien au fond d’une barque vermoulue, fut abandonné au gré des flots et vint s’échouer le 17 mai sur les rivages d’Héracléa (ancien nom de Saint-Tropez, ce dernier dérivé de Torpès).
Pendant de nombreuses années, les pirates écumèrent les côtes méditerranéennes (1). Il devint nécessaire d’avoir un chef de guerre et, en 1558, le Conseil de la Communauté décida de désigner sous le nom de CAPITAINE de VILLE, le chef de la milice locale chargé de recruter et commander les hommes nécessaires à la défense de la Cité. Depuis 1558, chaque lundi de Pâques, le Conseil Municipal procède à l’élection d’un Capitaine de Ville.
Pendant plus d’un siècle, les Capitaines de Ville et leur milice tropézienne assurèrent la défense locale et s’opposèrent victorieusement aux nombreuses attaques venues aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur. Les pouvoirs qui leur étaient reconnus dans la ville de Saint-Tropez furent confirmés par des lettres patentes de tous les rois de France jusqu’à Louis XIV.
Sous le régime de celui-ci, la milice locale fit place à une garnison royale installée à la Citadelle. Mais en cessant de faire usage de leurs armes pour la défense de leur Cité, les Tropéziens les conservèrent pour honorer leur Saint-Patron. Le Capitaine de Ville continua à se mettre à la tête de la Bravade, grande fête patronale du 17 mai et les habitants ne furent que plus zélés à reprendre ce jour-là le costume et les armes qu’ils avaient jusqu’alors portés.
Depuis, la ville de Saint-Tropez voit chaque année ses habitants en armes revêtir leurs uniformes de soldats et marins et faire retentir leurs tromblons et fusils en l’honneur du SAINT, comme à l’époque où ils allaient au combat ou à celle où, en pareil jour de fête, ils protégeaient d’attaques éventuelles la procession se rendant à la chapelle de Saint-Tropez située hors les murs. Cette BRAVADE, issue des libertés de Saint-Tropez,
Je ne connaissais pas .