Victor Hugo de passage à Douai en 1837 :
« Il y a là le plus joli beffroi que j'aie encore vu. Figure-toi une tour gothique coiffée d'un toit d'ardoise, qui se compose d'une multitude de petites fenêtres coniques superposées ; sur chaque fenêtre une girouette, aux quatre coins, une tourelle ; sur la pointe du beffroi, un lion qui tourne avec un drapeau entre les pattes ; et de tout cet ensemble si amusant, si fou, si vivant, il sort un carillon. Dans chaque petite lucarne, on voit se démener une petite cloche qui fait rage comme une langue dans une gueule. J'ai dessiné cette tour, et quand je regarde mon dessin, il me semble encore entendre ce joyeux carillon qui s'en échappait comme la vapeur naturelle de cet amas de clochetons. »