Si les migrants arrivent à rentrer à Ceuta ou à Melilla, ils sont en Europe puisqu'ils sont en territoire espagnol, sans même à avoir besoin de traverser en face, à Gibraltar. C'est pour cela que des barrières de 6 mètres de haut ont été érigées avec des fonds européens. Les garde-frontières ont d'ailleurs flingué plusieurs émigrants qui tentaient de pénétrer. Les autorités marocaines y ont également mis un frein en déportant plusieurs milliers de clandestins jusque-là amassés aux portes de Ceuta et Melilla vers le sud marocain, où ils ont été abandonnés en plein désert, malgré les protestations des associations de défense des droits de l’homme. Méthodes "musclées" d'un régime autoritaire, mais efficaces pour le moment.